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Channel: Le boulevardier, blog mode de VQ & Lilzeon » faire la fête à paris
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Pourquoi il faut aimer les nuits blanches parisiennes

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La nuit dernière fut une nouvelle fois courte par ici ; après une semaine d’une intensité rare (doux euphémismes que de parler de « work – in – progress ») , j’ai quand même pu trouver l’énergie de me promener dans la Nuit Blanche parisienne, avec deux jeunes talents du Cours Florent pour un projet dont on reparlera plus tard ;)

Avec VQ, nous nous posions déjà la question en mai dernier : la Nuit parisienne est-elle morte ? Les raisons de notre peur étaient fondées et partagées par de nombreux collectifs. Entre autres : joyeusetés préfectorales; coûts gigantesques pour amorcer des projets originaux; problème culturel qui conduit à écarter systématiquement les gens d’argent et les gens de culture…

© Gonzague Dambricourt, qui a couvert l'événement en live

Les nouvelles communautés de la night continuent à se structurer, créant de nouvelles zones « underground« . Les « cercles » n’ont jamais été autant à la mode, c’est Marie-Antoinette qui serait heureuse de voir l’intensité de la vie de salon. Je pense par exemple aux premières soirées Chéri Chéri de Marie Garreau, qui a su capter en pionnière des publics en demande pour leur faire vivre de nouvelles expressions de convivialité. Ou bien à la plus récente ouverture du Silencio, qui surfe sur cette tendance de fond. cette volonté de mêler « art total » et passagers heureux possesseurs d’une carte grand voyageur pour pénétrer cet univers.

A côté de ces communautés, quelque peu privilégiées, c’est la foule parisienne qui hier a repris la capitale aux Ministères ; je vais être franc. Les installations mises en place étaient sympathiques, quoique éparses et à mon sens trop rares. Néanmoins le mot d’ordre n’était pas une énième célébration trendy d’une pléthore d’artistes « officiels ». Le mot d’ordre, et bravo à la Mairie de Paris, était que les « officiels » mettent à disposition les conditions d’un grand moment populaire, d’un grand trajet qui puisse parler à la diversité des citoyens. Ainsi la RATP avait ouvert ses lignes pour nous conduire tel un transbordeur d’une zone à l’autre. Ainsi, en dépit d’une masse incroyable de noctambules, les policiers étaient discrets, suppléés par des médiateurs à l’entrée des spots et sur les endroits stratégiques. Et pour la première fois à ma connaissance, des groupes d’amis, des familles, avançaient joyeusement dans cette nuit d’été indien, parfois quelques bouteilles à la main. Une ambiance de festival un premier octobre : on aimerait que ce genre d’événements soit plus fréquent.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Militez vous aussi pour encore plus de grandes soirées parisiennes dans les rues ? Y a-t-il des villes qui savent organiser ces grandes manifesations ?


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